De nouvelles sanctions
La situation sanitaire se dégrade de jour en jour. Mais ce week-end de printemps trop de joggeurs courent et trop de promeneurs se promènent. C’est pourquoi l’Assemblée nationale a voté un « état d’urgence sanitaire » avec des sanctions sévères : une amende de 135 euros en cas de violation du confinement, 1500 euros en cas de récidive dans les 15 jours et dans le cas de quatre violations dans les trente jours un délit puni de 3700 euros d’amende et six mois de prison au maximum.
En plus, plusieurs villes de sud de la France ont décidé de mettre en place un couvre-feu. « Rien ne justifie des gens dans la rue si ce n’est pas pour des raisons de sécurité, estime un maire.
Un autre maire dit : « Nous avons eu des plaintes de gens qui avaient peur parce que, dans leur quartier, les règles élémentaires n’étaient pas respectées et des rassemblements y avaient lieu. »
À Perpignan, le couvre-feu est instauré depuis le 21 mars jusqu’au 1er avril. Il est interdit de circuler et/ou de se déplacer entre 20 heures et 6 heures, « sauf pour motifs professionnels ou médicaux ».