Chapitre 21 : Violences policières

Politiet kom i søgelyset i Frankrig i efteråret 2020, og præsident Macron måtte balancere på en knivsæg mellem grupper, der følte sig forulempet af ordenmagten, og betjente, der ikke syntes, de fik anerkendelse og ordentlige arbejdsforhold.

Fin 2020, l’agression de trois policiers contre un producteur musical noir a provoqué une vague d’indignation en France. Même le président Emmanuel Macron a commenté l’épisode.
Michel Zecler est producteur de musique à Paris. Le 23 novembre 2020, il a été interpellé devant son studio par trois fonctionnaires de police parce qu’il ne portait pas de masque dans la rue.
Les policiers sont entrés dans le studio et ils ont agrippé l’homme noir. Pendant un quart d’heure, ils l’ont frappé violemment à coups de poing, de pied et de matraque, notamment à la tête. Selon la victime les forces de l’ordre l’ont aussi insulté avec des mots racistes. “On m’a dit ‘sale nègre’ plusieurs fois et en me donnant des coups de poing”.
Toute la scène a été filmée par les caméras de vidéo-surveillance du studio de Zecler et les images choquantes ont été publiées sur Internet.
Les trois membres des forces de l’ordre ont spécifié dans leur rapport que le producteur les avait frappés, ce que contredisent les images. Les agents ont été suspendus.
Trois semaines après l’agression, Michel Zecler a raconté au journal Le Monde qu’il allait mal psychologiquement. Les nuits sans sommeil, les cauchemars, impossible de travailler. ” J’y pense tout le temps”, a-t-il dit.
Même le président Emmanuel Macron est intervenu dans le débat sur les violences policières. Il s’est exprimé sur sa page Facebook. “Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme”, assure le président de la République.
Dans une interview au média en ligne Brut, le président a défendu les forces de l’ordre. Elles ne sont pas racistes, a constaté le chef d’État.
Mais il a avoué qu’il existe un problème avec les contrôles au faciès.
– Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche on est beaucoup plus contrôlé…On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable.
Ses remarques présidentielles ont déclenché la colère des syndicats de policiers:
– Les personnes qui entrent dans la police ne sont pas racistes, mais certains le deviennent à l’épreuve des missions qu’on leur donne et du manque de moyens pour les réaliser, a précisé un policier.

Vocabulaire - voir ici
vague (f): bølge
interpeller (1): at anholde
agripper (1): at tage fat i
poing (m): knytnæve
matraque (f): knippel
selon (præp): ifølge
victime (f): offer
insulter (1): fornærme
sale (adj): beskidt
contredire (3): at modsige
aller mal (u): at have det dårligt
sommeil (m): søvn
cauchemar (m): mareridt
honte (f): skam
se résoudre à : at beslutte sig for
prospérer (1): at blomstre
haine (f): had
média en ligne (m): internetmedie
avouer (1): indrømme
contrôle(m) au faciès (m): egt. kontrol af ansigtsudtryk = kontrol af identitetspapirer
facteur de problème (m): ballademager
insoutenable (adj): uholdbart
à l’épreuve de (f): i forbindelse med
manque (m):mangel
moyen (m): middel

Compréhension 1:
1. Qui était Michel Zecler ?
2. Comment les policiers ont-ils traité Michel Zecler ?
3. Comment a réagi le président Macron à cet épisode ?
4. Qu’est-ce que le président a dit sur les contrôles au faciès ?
5. Comment ont réagi les syndicats de policiers aux remarques présidentielles ?