Un calme relatif

Le 20e samedi de mobilisation des « gilets jaunes » s’est déroulé dans un calme relatif avec 33 700 manifestants dans les rues. Un chiffre inférieur à celui de la semaine dernière. Les manifestations étaient interdites sur les Champs-Élysées et devant l’Élysée et l’Assemblée nationale.
À Bordeaux , l’un des bastions des « gilets jaunes », la journée d’action a été marquée par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre. Des casseurs vêtus de noir ont brisé des vitrines avant d’ être dispersés par la police.
La veille de ce 20e samedi de manifestation, le Président Emmanuel Macron, a rencontré des enfants et leur a expliqué des « gilets jaunes » :

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Alors, bonjour tout le monde.
Il n’y a rien qui justifie de casser , d’attaquer les forces de l’ordre de pas être respectueux avec les gens, d’insulter, ça, c’est inacceptable, il n’y a aucune cause qui justifie ça. Et là, il faut être intraitable, intraitable. Parce que si on l’est pas avec les adultes qui insultent et qui cassent, comment voulez-vous qu’ensuite on puisse expliquer aux enfants c’est mal de frapper, c’est mal d’insulter? Vous mêmes, vous l’avez dit . C’est les ultras, comme on dit, t’entends parfois de gauche et de droite et les très violents. Et eux, je suis pas du tout d’accord avec eux. Alors eux, c’est les gilets jaunes que j’aime pas. Mais après, faut pas tout confondre parce que avec des opinions très différentes, il suffit de mettre un gilet jaune pour dire qu’on a la même cause, c’est pas vrai. Un policier et un gendarme, il a pas choisi ce métier là pour passer ses samedis à s’occuper de gens qui viennent juste détruire ou les insulter. Et donc il faut que ces gens comprennent que leur cause n’en est pas une ceux qui font ça , ce sont des gens qui aiment l’émeute et moi, je n’aurai mais, aucune, aucune sympathie. Donc, eux s’ils pouvaient t’entendre, et dire en effet, quand est-ce qu’ils s’arrêtent, ce serait formidable, le plus vite c’est le mieux.